vendredi 21 septembre 2007

mannequin dans la vitrine "Mister"

Elle était là devant moi, je ne savais plus que dire.
Mes mains étaient figées et mes lèvres restaient fermées.
Elle m'impressionnait; j'aurais voulu la prendre dans mes bras, lui dire à quel point j'étais heureux de la revoir et aussi qu’elle m'avait manquéMes mains étaient figées, mes lèvres restaient fermées.

Tant de souvenirs défilaient dans ma tête, Allait-elle parler la première, me dire simplement:"je suis contente de te revoir" non, elle ne disait rein.
Ses yeux étaient posés sur moi et je ne sentais pas qu'elle était heureuse de me revoir.
Mes mains étaient figées, mes lèvres restaient fermées.

Je ne voyais dans son regard que de l' étonnement, je voyais sur sa bouche un sourire confus, sur son visage une expression de gène.
Mes mains étaient figées, mes lèvres restaient fermées.

Tout à coup, elle me dit:" Je suis pressée, j'ai un rendez-vous, à une autre fois peut être".
Elle disparut aussi vite qu'elle m'était apparue.
Et je restais là, sans avoir osé rien dire.
Il ne restait autour de moi que son parfum léger, celui que j'ai tant de fois respiré dans son cou.
Mes mains étaient restées figées, mes lèvres étaient restées fermées, comme ce mannequin dans la vitrine.

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